jeudi 22 novembre 2012

"Ludovic Champ-de-Betteraves"

Première répétition hier de "Ludovic Champ-de-betteraves" à la Maison de la Radio, un grand moment d'intelligence artistique et auditive conjuguée. C'est une commande de Radio-France dans le cadre du grand week-end consacré à Beethoven, concert enregistré en direct samedi 14h30, diffusion début janvier... date précise à venir !

                                   

de g à d : Geoffroy Jourdain, Bruno Bérenguer, Nathanaël Gouin, Matthieu Genêt, Agathe le Bail.


Le Tigre à Chaumont - II

Le plateau, après la première, comme les spectateurs ne le voient jamais.


 Le théâtre, vu de l'extérieur, comme les spectateurs le voient toujours.


 La médiathèque Les Silos, où j'ai lu “Mongol”.


lundi 19 novembre 2012

“Un Tigre dans le Crâne” naît à Chaumont

Voilà, depuis mardi dernier, “Un Tigre dans le crâne” est né au Nouveau Relax de Chaumont, et le spectacle va tourner toute la saison dans l'est et en Bourgogne. 
Yellow Banane est incarnée par Elvire Ienciu, à l'origine de ce projet, qui l'a co-mis en scène avec Nathalie Azam. C'est un spectacle tout neuf qui va sûrement faire une longue et belle route. 
Pour rappel, j'ai écrit cette pièce lors de la première résidence des Coq Cig Gru dans la Maison des écritures croisées du Théâtre Massalia, de Marseille, au bord des voies de la gare Saint-Charles, et il est publié aux Editions Théâtrales jeunesse. 
Prochaines dates : demain, mercredi et jeudi à Auxerre, le Théâtre dirigé par Pierre Kechkéguian qui a fait lire ce livre à Elvire, un jour…




Moscou / 3

Et quelques vues encore, pour le plaisir.
1) La station de train, entre l'aéroport et Moscou Kievskaïa, puis le métro.

  



2) Quelques visages familiers : Pouchkine et son théâtre derrière lui, Tchaïkovski, Maïakovski au milieu des travaux et Lénine en vitrail au Musée Polytechnique :





3)  Et puis encore : la Place Rouge de nuit, la station Mendeléievskaïa (classification périodique des éléments…) l'une des “7 soeurs”, un reflet d'automne, une belle pancarte de travaux rouillée, une publicité bombée sur le trottoir et une page de mon cahier.









Moscou / 2

Moscou et le théâtre. Quelques grands hommes : Stanislavski, Némirovitch-Dantchenko et Tchékhov :

Les entrées des théâtres Praktika et Theatre.doc, dos à dos ou presque



Et le Bolchoï (le grand), la nuit. Sur la droite, il y a le Malii (le petit), moins connu…




Moscou/Moscow/Moskva


C’était la 10ème édition de ce festival Balchaïa Péréména, dont le titre français (La grande récré), contrairement au russe et à l’anglais (The big break), ne rend pas le double sens : à la fois grande récréation ET grande rupture = nouveauté (par rapport à ce qui se fait classiquement dans le théâtre pour enfants en Russie).
Manifestation annuelle dirigée par Maria Koublanova, également directrice des projets internationaux du théâtre Praktika, et gérée par Maria Kroupnik, commissaire du festival free-lance, ce festival programme spectacles, workshops, débats et lectures dans différents lieux théâtraux de Moscou.
Pour le focus spécial sur les textes français, un choix collectif parmi les textes envoyés par LABOO7 a été fait par M. Koublanova et l’Institut Français, qui programmait aussi 3 spectacles français dans le festival. Les 10 textes choisis ont ensuite été traduits en russe, et 8 ont été mis en lecture.
7 jeunes metteurs/metteuses en scène russes ont été choisis selon 2 critères :  leur intérêt envers le théâtre à texte contemporain, qu’ils aient ou non déjà travaillé pour un public jeune, et leur investissement dans leur travail sous forme de lecture publique. Chaque metteur/metteuse en scène a ensuite choisi son texte parmi les 10 traduits en russe. Le 8ème metteur en scène est le français Christian Duchange.
Il faut vraiment noter le sérieux, le professionnalisme, l’inventivité et la diversité de ces 8 lectures, chacune assumant son parti pris, son rapport au texte, à l’espace et au public propres. Les comédiens, très justes, étaient eux aussi vraiment investis, avec un jeu sobre et intense, dans une grande richesse de physiques et de personnalités.

Au nom de LABOO7, j'ai présenté chacune de ces lectures, leurs auteurs et autrices, leur contexte d'écriture, et j'ai assisté à toutes, au Musée Polytechnique puis au Centre Meyerhold. 
Ce séjour moscovite m'a aussi permis de rencontrer nombre de passionné/e/s de théâtre contemporain, et de sentir combien le monde du théâtre est actif et vibrant en ce moment, à Moscou, en particulier le théâtre pour la jeunesse, enfants et adolescents.

Les lectures publiques :

“En voiture, Simone”, de Luc Tartar, traduit par Rimma Guenkina, mis en lecture par Denis Azarov :



“Alice pour le moment”, de Sylvain Levey, traduit par Rimma Guenkina, mis en lecture par Elena Novikova : 

“Cendrillon”, de Joël Pommerat, traduit par Tatiana Oumanskaïa, mis en lecture par Marfa Gorvitz :

“Un petit Chaperon rouge”, de Joël Pommerat, traduit par Delia Roubtsova et Igor Gouskov, mis en lecture par Anastasia Ilyina :



“Jojo le récidiviste”, de Joseph Danan, traduit par Rimma Guenkina, mis en lecture par Christian Duchange :


“Le bruit des os qui craquent”, de Suzanne Lebeau, traduit par Elizaveta Efimova, mis en lecture par Polina Struzhkova :


“Pling !”, de Nathalie Fillion, traduit par Vera Roumiantseva, mis en lecture par Yuriy Alesin :

“Louise/les ours”, de K. Serres, traduit par Tania Karaséva, mis en lecture par Alexey Kuzmin-Tarasov :


Le gâteau de la fête finale, découpé par Maria Koublanova, directrice du festival Balchaïa Péréména : 


Poitiers avec l'OCCE

Trois jours de rencontres passionnantes à Poitiers dans le cadre du projet Théâ, de l'OCCE, avec une soixantaine d'enseignants, responsables départementaux et professionnels de théâtre.


Entre le Conservatoire à Rayonnement régional, le CRDP et la MJC Le Local, une plongée tous azimuts dans certains de mes textes jeunesse (Colza, Louise/les ours, Mongol, Un Tigre dans le crâne), une belle lecture de “Dans la forêt profonde”, et une soirée publique où j'ai lu du bleu et blanc : “Louise/les ours”, “Thomas Hawk”, “Marzïa” et “Maintenant que tu habites derrière mes paupières”.





Sur la palissade de la rue qui menait aux restaurant, ce “Monster” peint en direct, pendant notre séjour.