lundi 14 février 2011
Louise/les ours à Massalia
Jamais, en 1998, lors de la première résidence Coq Cig Gru dans la maison des écritures croisées du Théâtre Massalia, au bord des voies, je n'aurais pu imaginer que je reviendrais, 13 ans plus tard, assister à une représentation de "Louise/les ours", dans la belle mise en scène de Patrice Douchet, pour sa troisième saison de tournée.
Cette pensée m'a frappée en cours de spectacle. Il y a des rendez-vous importants comme ceux-là, des boucles bouclées, des retours réguliers qui vous rappellent pourquoi vous travaillez là, et comme ça. Une humanité et une intelligence profonde de certaines équipes de théâtre auxquelles je suis touchée de pouvoir m'associer.
Avec Massalia, cette année, nous travaillons sur le Goût des pièces : une extension du territoire des Papilles, ce pays sensible et nomade auquel peuvent appartenir tous ceux qui goûtent au lieu de consommer !
Bouge de là ! de Marcel Zang
Une belle lecture, par la Compagnie des Docks, d'une pièce aussi étrange que drôle, dans le sous-sol d'un commissariat, qui me rappelle "La ligne verte", de Stephen King, dans l'immense univers inattendu et humain soudain surgi du plus glauque. Après le spectacle, l'auteur parle avec le public. C'est la 7° lecture de cette pièce, jamais montée, il en a marre : “comme l'archet a besoin du violon, le texte dramatique a besoin de la création, de la scène”. Ces comédies, il les écrit comme des récréations, “pour se fendre la gueule tout seul". pas tout seul, nous aussi, on a ri. Comment cette pièce est venue ? Il soupire : “écrire, c'est assez mystérieux.” Elle est venue pendant qu'il écrivait l'Exilé, avec cet expulsé, l'inspecteur et tous les autres expulsés, quelque part, sous les pieds…
La critique de l'école des femmes
Un court spectacle, simple et beau, qui va droit au coeur. Molière peut être si contemporain, drôle et humain, quand il est monté comme ici avec finesse, talent et générosité, dans une équipe travaillant en bonne intelligence. Qu'est-ce qui fait qu'un spectacle est bon ou non ? Qui doit en juger ? demande Jean-Baptiste Poquelin…
samedi 5 février 2011
Humains et végétaux…
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