Invitée par le Lycée Français et l'Institut Français de Bucarest à participer à leur troisième édition de la “Semaine de la littérature française pour la jeunesse", je réalise en chemin que la Roumanie que je vais découvrir est (aussi) le pays des Nadia Comaneci, Panaït Istrati et Gheorghe Zamfir de mon adolescence.
Après une inauguration en extérieur, devant tous les élèves dont beaucoup s'étaient déguisés en notre honneur, j'enchaîne rencontres et discussions comme les autres auteurs invités : Alan Mets, Marie-Aude Murail et Alexandru Ciubotariu, illustrateur, bédéiste et street-artiste roumain. Je suis en belle compagnie !
Je suis frappée par l'intelligence et la profondeur de cette manifestation, par l'engagement de ses organisateurs et organisatrices (au premier rang desquelles, Fanny Chartres, responsable du CDI), par l'enthousiasme des enseignant/e/s et de la direction, et par le point de vue personnel des élèves. De nombreuses occasions d'ouvrir les livres et de donner leur point de vue personnel sont proposées, dont un super concours de lettres adressées aux personnages de nos histoires.
A la librairie Kyralina, trésor de librairie française d'aujourd'hui où on voudrait tout acheter, nous participons à un "speed-booking" jeunesse en direction des éditeurs et traducteurs roumains, nouveau concept inventé par Chloé Becqueriaux, responsable du livre à L'Institut Français : un moyen simple, ludique et très efficace !
Enfin, j'assiste à la représentation scolaire de "Mongol", mis en scène par Magali Pollet, avec toute sa classe de 6°B, avec le soutien des 1ères option théâtre, devant une salle comble d'enfants et d'adolescents, puis à quelques scènes de “Tag", cette fois jouées spécialement pour moi, par les 5 élèves de Terminale-option Théâtre, qui viennent de présenter ma pièce au Bac.
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