Pour mon troisième voyage, je pars de Kyoto vers l'Ouest du Japon, en longeant la mer Intérieure : Okayama, puis Hiroshima et enfin Hakata, tout au Nord du Kyushu.
Okayama, c'est la patrie de Momotaro, le garçon né dans une pêche géante qui dérivait au fil de l'eau. Recueilli par un couple de pêcheurs, sa force surhumaine l'a amené à vaincre des démons et des dragons, accompagné sur la route par ses trois amis, un renard, un faisan et un singe. C'est aussi une ville surplombée par un château à étages typique dans lequel trône une expo d'armures de samouraïs impressionnantes.
D'Okayama, on peut prendre un bateau pour Naoshima, une île entièrement vouée à l'art contemporain, avec plusieurs musées dessinés par Takao Ando, en béton brut, et des oeuvres commandées spécialement pour des sites particuliers de cette île à des artistes vivants, comme Yayoi Kusama et son potiron géant au bout d'un ponton, déroutant et touchant. A force de regarder du beau, tout devient de l'art.
Puis à nouveau le train vers Hiroshima : le choc du passé qu'on mesure physiquement, devant le dôme conservé dans l'état du bombardement, ou dans le musée, violemment réaliste.
Heureusement, d'Hiroshima on peut prendre un bateau vers Itsukushima, un sanctuaire sur l'eau de toute beauté, pour rééquilibrer.
Hiroshima aujourd'hui, une ville entièrement rebâtie, la ville aux sept rivières.
Puis je reprends le train pour Hakata/Kita-Kyushu, une ville à deux noms, à l'entrée du Kyushu, la plus au sud des grandes îles qui constituent le Japon. Accueillie par Albator, je marche jusqu'au bout du port.
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