dimanche 25 février 2018

Evreux en Février

Evreux en Février, c'est le super groupe d'écriture du collège Pablo Neruda puis le tour de la ville sur les hauteurs du Panorama, des deux côtés, juste à l'arrivée de la tempête de neige.







C'est de nouveau ces heures intenses et rayonnantes avec le groupe d'écriture de Neruda, notre parrain poète adolescent, la découverte de la Voie Verte qui surplombe la ville jusqu'au plateau de Neubourg, la course des nuages sur la façade du Cadran, mes marches le long de l'Iton, la rencontre avec le groupe théâtre enfants du mercredi ou la préparation au Kubb de notre future Traversée avec les Métro Verlaine, suivie d'une répétition pour leur soirée release.










C'est un trajet aller-retour en train que je fais à toutes les heures, en traversant tous les climats, dans un paysage que je commence à apprendre par coeur, passerelle quantique vers mon écriture, vers cette ville pour moi à cheval entre réel et fiction.







"Je suis le contrepoids du monde”

Pendant ce temps, je travaille sur la nouvelle version de “Je suis le contrepoids du monde” née des nouvelles découvertes lors de la résidence de janvier à Montréal, qui sera créée par Anne Courel et Benoit Vermeulen la saison prochain. Les chaises des Veilleurs et des Veilleuses parsèment le monde.




Le Théâtre sans patrie

Retour à Lisbonne, cinq ans après la magnifique création de l'Abattoir invisible / O matadouro invísivel au Teatro da Malaposta, pour lancer un nouveau projet du Théâtre sans patrie avec José Martins et Bertrand Couderc. En ces temps de replis réactionnaires et nationalistes, il est encore plus vital de créer ces espaces-temps partagés par la grâce et la force du théâtre brut qui rassemble les humaines et les humains, quelle que soit leur origine, leur domicile ou leur destination.


José Martins, Bertrand Couderc, KS





J'en profite pour retourner à Cacilhas, sur le quai où j'ai écrit Marzïa, il y a encore plus longtemps. Les tags recouvrent les moisissures et la rouille des murs, les anciens entrepôts et les façades écaillées vont bientôt être détruits, en haut de la colline, le le néon Real Vinicola a disparu mais l'intense poésie de cet endroit à l'horizon océanique est toujours aussi vibrante.





lundi 12 février 2018

L'art et la science (spatiale) à Amiens

A l'invitation de la Maison du Théâtre d'Amiens, une grande journée de travail avec le Kollectif Singulier qui y est en résidence pour trois ans, avant un super débat art-science dans le cadre du premier "Dernier salon où l'on cause” co-organisé avec le Cirque Jules Verne, mené par le Cardan et partagé avec le Kollectif Singulier, Jacques Arnould, expert éthique du CNES et Johan Le Guillerm.
Quels sont les points communs entre la recherche scientifique et la création artistique ? Où nos imaginaires se rejoignent-ils ? Quid de la curiosité et de la répétition ?… Une conversation savante et populaire qu'on aurait bien prolongée toute la nuit, et qui rejoint tellement la plateforme vivante et inventive de l'Observatoire de l'espace, le laboratoire Arts-Sciences du CNES qui soutient “1000 échantillons vivants” depuis ses premières répétitions.

Préparation des deux semaines de workshop autour de “1000 échantillons vivants” avec les étudiants du Conservatoire et le Live Arts de Venise :


Le Pas Grand'Chose, l'étonnant spectacle de Johan le Guillerm, au Cirque Jules Verne :


Déjeuner préparatoire au débat, avec Jacques Arnould et Jean-Louis Estany :




Soirée du premier “Dernier salon où l'on cause” à la Maison du Théâtre, co-organisé avec le Cirque Jules Verne et menée par Jean-Christophe Iriarte Arriola, du Cardan, avec le Kollectif Singulier, Johan Le Guillerm et Jacques Arnould :






Et quelques images d'Amiens entre passé, présent et futur, entre réel et fiction :