mardi 26 octobre 2010

Eskimal Kabiliarra !





“Aitua, ez dut araiz etsipena nire erreinura indarrez sartzen utziko !
Sacré nom d'un chien de fusil, je ne vais tout de même pas laisser le désespoir envahir mon royaume ?

Traduit en basque par Hartzea Lopez, avec le soutien de l'institut Culturel Basque, l'Eskimo Kabyle-Eskimal Kabiliarra vient d'être créé par Pascale Daniel-Lacombe sous une première forme lecture-spectacle, avec Iniazio Tolosa et Benat Achiary, qui tourne tous les vendredis dans le pays basque, dans le cadre du festival "Soit dit en passant" du Théâtre du Rivage :

Le 8 octobre à 20h30, à Biriatou
Le 15 octobre, à Ciboure
Le 22 octobre, à Ahetze
Le 29 octobre, à Urrugne
Le 5 novembre, à Sare
Le 13 ou 14 novembre, à St Jean de Luz
Le 26 novembre, à Hendaye
Le 3 décembre, à Ainhoa
Le 10 décembre, à Ascain.

Crédit photos © Marie Iris Chevallier
Pour plus de renseignements : www.theatredurivage.com

lundi 25 octobre 2010

Ank ! Ang ! in english



Samedi 6 novembre,
à 16h,
première lecture publique
de la version anglaise d'“Ank ! Ang !
(je suis un Oi sauvage)”,
le feuilleton théâtral multilingue et multiplumes
de Laboo7,
épisodes 1 à 8.


Unicorn Theatre
147 Tooley Street
London SE1 2HZ

HOW TO GET THERE
Tube: London Bridge (Northern Line, Bank branch) or Tower Hill (District Line)
Rail: London Bridge
Bus: RV1, 15, 17, 21, 35, 40, 42, 47, 43, 48, 78, 133, 141, 149, 343, 381, 521,705



ANK! ANG!
An international theatre serial commissioned by LABO07 (France)


directed by Mia Theil Have
with the Theatre Café Festival ensemble and
actors from Southwark Playhouse Young Company
led by Paul Edwards

Ank! Ang! is a unique collaborative playwriting project about children, teenagers and
adults from all across Europe, who discover their ability to grow wings and take off.

Developed by Karin Serres, co-founder of LABO07 in Paris, Ank! Ang! tells the story of the
The Wild Gees, human migrants who traverse the skies of Europe in multi-lingual flights.
Ank! Ang! is both their cry and the title of the serial play which tells their stories.

Each episode is written by a different author.

Leaving France, with an episode by Karin Serres, Ank! Ang! has so far swept across the skies of Germany, Sweden, Italy, and Portugal with episodes by Dirk Laucke, Eric Uddenberg, Frederica Iacobelli, Sylvain Levey and José Caldas. On the way, Ank! Ang! has been seen by audiences across those countries at the Teaterbiennalen (Sweden), Villa San Michele (Italy) and Théâtre de l'Est parisien, the Institut Suédois, and the Théâtre de la Tête Noire, and Théâtre Massalia (France).

Especially commissioned for Theatre Café Festival, we have two brand new episodes written by Company of Angels’ John Retallack and festival author Beth Escudé i Gallès, putting the UK and Spain on the Ank! Ang! map.

Theatre Café Festival is delighted to present the English-language premiere of Ank! Ang!, directed by Company of Angels Associate Mia Theil Have with a mixed cast of professional actors from the Theatre Café ensemble and members of the Southwark Playhouse Young Company.

Crédit photo © Jasper, l'Oi photographe
www.companyofangels.co.uk

Louise/les ours au Lavoir Moderne parisien




Woaoh ! Béatrice et toute son équipe (car c'est un vrai travail de troupe) ont déjà trouvé une palette extrêmement riche et sensible pour raconter Louise/les ours. Je vais revenir les voir. Certains passages m'habitent encore, comme la construction petit à petit de l'ours invisible puis son éclatement à 3 manipulateurs, et son infinie puissance silencieuse dans sa sortie démultipliée dans l'espace, que les mots ne peuvent décrire…

Chasse au titre

Après une bonne séance de travail avec Sophie Ottinger, de la Compagnie En verre et Contre Tout, en résidence au Centre Culturel Pablo Picasso d'Homécourt, voici tous les titres que notre pièce ne portera pas :
- version Harlequin : L'eau de mes larmes
- version V. Woolf : Une heure à soi
- version Diams : Dans ma bulle
- version russe : La cabane des matriochkas
- version futuriste : Inside me
- version A. Artaud : Moi et mes doubles
- version soap : Pelure d'oignon
- version A. Philippe : Le temps d'un soupir
- version gastronomique : L'effet BN
- version psycho-pédagogique : L'inverse des voyages en voiture
- version physique quantique : L'opposée du plastique fou du temps
- version jeu de mots : Intempétries/Un temps pétri…
- version philo ou Joostein Garder : Le Monde de Mira

… à suivre, donc…

http://www.enverreetcontretout.net

M'auteurs à Reims


M’auteurs et chocolat

Comme beaucoup de gens (de tous les âges), j’aime le gâteau au chocolat. Celui de ma mère, celui de ma grand-mère, celui à la cannelle, et le vingt-deux minutes, et le fondant indémoulable… Chacun, chaque famille a sa recette préférée, transmise par les générations précédentes ou trouvée ailleurs, qui devient SON gâteau au chocolat, celui que l’on fait dès que l’on a envie de bonheur, de réconfort ou de faire plaisir à ceux que l’on reçoit. La preuve ? Ce week-end, dans le goûter offert par les familles hôtes des lectures théâtrales et leurs invités, au milieu des tartes, des samoussas, du sucré, du salé, chaque fois : un gâteau au chocolat. Chaque fois différent, chaque fois délicieux, partagé et dégusté avec gourmandise jusqu’à la dernière miette.
Dimanche après-midi, après ma dernière lecture dans une tour près du chantier du tramway, le ciel sous les yeux, les voix des enfants dans les oreilles et une part de moelleux au chocolat blanc dans la main (excellent !) j’ai soudain pensé que pour Nova Villa, peut-être, la lecture de théâtre en public ou chez l’habitant, c’est comme le gâteau au chocolat : beaucoup de gens aiment ça, chaque lecture est différente, chacun a son texte préféré et sa façon de le lire à voix haute, pour un public tout proche, de tous les âges. Et ces lectures répondent à la même envie : bonheur, réconfort, et plaisir partagé.
Cela me touche beaucoup d’avoir eu la chance, par deux fois, d’y être associée. Et j’espère revenir l’an prochain : merci Nova Villa, et vive ce M’auteurs au chocolat !

(photo © J. Simon)
www.nova-villa.com
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/au-college-trois-fontaines-des-lectures-spectacles-offertes-aux-eleves

Marzïa au TMA, suite



Nous travaillons avec José Martins sur la scénographie de Marzïa.
Début des répétitions : 23 novembre 2010, au TMA.
Première : le 5 janvier 2011.

Le jeune public, avenir des politiques de démocratisation culturelles ?





Journées de la Scène/l'Orcca/Nova Villa

(Première table ronde)

En tant qu’autrice de théâtre, la démocratisation de la culture est une de mes questions de fond : pour qui j’écris du théâtre, aujourd’hui ? Cette question du rapport avec le public est une urgence à laquelle notre théâtre contemporain doit vraiment réfléchir. Heureusement, en regard de cette question, certaines spécificités du théâtre pour le jeune public me rendent optimiste :
- c’est un public qui n’a pas le même âge que les équipes artistiques et les programmateurs, donc un public différent, auquel on s’intéresse par nature
- c’est un public dont l’âge change chaque année, rien n’est donc jamais gagné, il faut sans cesse recommencer avec de nouveaux enfants
- et c’est un public qui fait ses premières rencontres avec le théâtre, ce qui met à la fois la barre très haut pour nous (ne pas les décevoir) et nous offre une grande liberté (ils ont peu de préjugés).
Pour toutes ces raisons, le jeune public me paraît être un espace idéal par son ouverture, vers une plus grande démocratisation de la culture. Dans ce “jeune public” global, il faut distinguer plusieurs publics très différents : les bébés, les enfants et les adolescents, sans oublier les adultes accompagnants (famille, médiateurs, enseignants…) pour lesquels, souvent, c’est aussi un début dans l’expérience de spectateur.

Comment travailler avec ce “jeune public” différent, et dans cette optique de démocratisation, justement ?
Loin du clivage l’art pour l’art/l’instrumentalisation de l’art, qui tient beaucoup à notre regard français sur ce mot “art”, je défends une création théâtrale vivante qui replace le public au cœur de son processus de travail : à la fois source, énergie et vocation de nos pièces et spectacles. C’est parce que je travaille avec et pour ces personnes d’âge, de culture et de ressentis différents des miens que je peux élargir mon champ artistique, en écho au leur : ils m’emmènent ailleurs, autrement.
Pour ce faire, pour profiter entièrement de ce champ si riche qui nous est offert, aujourd’hui, il est temps d’élargir notre cadre de travail : sortir du seul objet pièce/texte à jouer/spectacle pour travailler l’écriture et le théâtre sur des temps plus variés, allant du presque instantané à l’accompagnement sur le long terme du quotidien des théâtres et de leur public, afin de partager (sans avoir à l’expliquer) l’interaction entre la vie quotidienne d’un territoire et la fiction théâtrale qui peut s’y créer. C’est une question d’espace-temps de travail à ouvrir, à modifier, à réfléchir plus librement, en toute justesse et originalité, projet par projet.
Les auteurs doivent revenir habiter les lieux théâtraux au quotidien ou régulièrement, afin que le vivant de leurs écritures redevienne une force et une source de la vie théâtrale et de la relation avec les publics. C’est le travail que j’ai entrepris par exemple avec Nova Villa, autour du projet “Champagne” cette saison, avec le Centre Culturel Pablo Picasso d’Homécourt et la compagnie En Verre et Contre tout, ou encore avec le Théâtre du Rivage, sur plusieurs années.

Lorsque ces projets expérimentaux sont bien pensés, chaque participant à sa place, faisant son métier, cette nouvelle relation entre l’écriture vivante, les lieux de théâtre et leurs publics génère de nombreux apports artistiques pour le théâtre jeune public (et le théâtre contemporain en général). De nouvelles méthodes de travail peuvent alors se développer, privilégiant une interactivité créatrice avec le public, notamment les adolescents, auxquels il faut aujourd’hui trouver de nouvelles places de spectateurs-acteurs, plus impliqués dans les étapes des créations qui leur sont destinées. De nouvelles formes théâtrales peuvent se déployer, en écho à ces cultures et sensibilités particulières des bébés, des enfants ou des adolescents (feuilletons, transdisciplinarité avec la musique, la danse…etc.). Une meilleure interaction entre le milieu scolaire et le milieu théâtral se déploie, basée sur la complémentarité de nos fréquentations de la langue, du corps, de la fiction. Dans un geste tant artistique que politique, ce public jeune (bébés, enfants) permet aussi d’associer les accompagnants (familles, médiateurs) aux jeunes spectateurs, invitant toute une population non familière avec le monde du théâtre. Ces nouvelles relations artistiques avec de jeunes/nouveaux spectateurs aux préjugés encore minimes nous permettent aussi d’ouvrir grand notre théâtre sur le monde, sur la diversité des langues, des dramaturgies, des façons de jouer, de représenter…

Alors, quels souhaits pour le théâtre jeune public de demain ?
Prolonger son chemin inventif lancé depuis des années en privilégiant l ‘intelligence sensible, la sensorialité, le dialogue de part et d’autre de la scène, et durant tout le processus de création.
Former les professionnels comme les publics, les médiateurs comme les tutelles à la richesse de cet espace de création théâtrale : pour apprécier un nouveau goût, il faut apprendre à y goûter.
Bénéficier d’une vraie économie à la hauteur de nos ambitions, qui nous donnera à tous le temps de travailler en profondeur dans cette relation professionnels de spectacles/ public, le cœur de notre travail artistique, pour voir toutes les nouvelles formes, histoires et interactions qui palpitent aujourd’hui, se déployer.
Repenser l’espace-temps de notre travail. Défendre le long terme, résister à la quantification, à l’événementialisme, à l’instrumentalisation comme au repli narcissique en leur préférant les émotions partagées régulièrement et la liberté de création en vrai dialogue avec le public.
Enfin, continuer de résister ensemble pour que cet espace-temps de travail et de rencontres humaines continue à ne servir à RIEN de fléché : c’est grâce au plaisir personnel et unique ressenti par chacun des participants de ce dialogue autour de la scène que tant de gains collatéraux peuvent en découler et se multiplier, devenir étincelles à leur tour et rallumer le feu d’un vrai théâtre inventif, convivial, ouvert à tous, profondément humain et réellement contemporain.

vendredi 15 octobre 2010

lundi 11 octobre 2010

“Louise/les ours” par La Scène Infernale



“Louise/les ours”, par Béatrice Algazi
pour la Scène Infernale, c'est bientôt :
mardi prochain, au Lavoir Moderne Parisien !

Plus d'infos sur les sites :
http://www.sceneinfernale.org/
et
http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/Louise-les-ours-4658/

Crédit photo © Aurélie Fernando

"Champagne !"


"Champagne !", c'est parti, depuis M'auteurs, ce week-end de lectures si chaleureux et original organisé par Nova Villa, qui vient de se dérouler à Reims et aux alentours.

Evénement public ou privé, exploit intime ou interplanétaire, découverte, succès, moment fort, première fois : on a tous un jour quelque chose à fêter.C’est sur ces moments spéciaux, pleins de joie, que j'ai choisi de travailler de septembre 2010 à juin 2011 avec Nova Villa. Pendant ces neuf mois, je vais écrire des histoires inventées, des chansons, du théâtre peut-être, bref : de la fiction, autour d’événements en tous genres à fêter.
Mais de quoi se nourrit la fiction ? De bribes de vie quotidienne. Voilà pourquoi, quels que soient leur âge ou leur métier, j'invite tous les habitants et habitantes de Champagne à participer via Nova Villa à un grand collectage qui m’inspirera pour écrire “Champagne !”, une fiction multiforme que je lirai en public fin juin 2011..
Ce qui compte, c’est l’événement que chacune et chacun juge le plus important, dans sa vie, hier ou aujourd’hui : le premier cartable ou la première paire de chaussures à talons, un mariage, une nuit sans cauchemars, la première paie, un traité de paix, le premier pas sur la Lune, les jours qui rallongent, une déclaration d’amour, une inauguration, couper ses cheveux, la première neige, un morceau joué sans fausse note, une belle idée… etc.
Comment participer ? Rendez-vous sur le site de Nova Villa : www.nova-villa.com.

“Le dépaysement est l’un de mes moteurs d’écriture préférés, comme l’infime extraordinaire de nos vies est le cœur de ce que j’écris. Partager un espace-temps réel et précis avec le public permet de goûter ensemble au plaisir de l’écriture en direct, de l’écriture vivante, de la fiction toujours renouvelée comme autant de façons de traverser le quotidien, de tenter de le comprendre et de l’apprivoiser.” Karin Serres / Juin 2010

vendredi 1 octobre 2010

Tricot de mots







Les mots se tricotent à Saint-Priest.